Maison du Maubois

La maison du maubois

La maison du Maubois, comme nous l’avons vu Édouard Alfred Martel vient dans l’Esterel depuis 1877 et ce qu’il avait imaginé dès ses 26 ans va enfin se réaliser : se retirer à la retraite dans ce paradis. Pour ce faire il achète un premier terrain, le lot 23, à la pointe du Maubois, le 6 mai 1893, au photographe Jean Walbury de Bray 1

Un terrain d’une surface de 8510m2, pour la somme de 1 500 francs. Le choix de ce terrain par le photographe cannois à l’œil aiguisé n’est pas un hasard car « de la pointe extrême qui dépasse toutes les autres, la vue embrasse tout le rivage, véritable dentelle de rochers. 2 Il suffit d’admirer les clichés de Walbury de Bray pour comprendre l’amour qu’il professe pour cette pointe exceptionnelle.

Son assistant Jean Giletta lui succède à Nice et réédite sous son nom une partie du fonds, il deviendra sans doute le photographe le plus connu de la riviera. Ce terrain sera plus tard la partie centrale de la propriété d’E.A Martel, là où il construira sa maison. Il se passera quelques années avant qu’il n’achète un deuxième terrain le 9 juillet 1899 à M. Théophile Simon, le lot 22, d’une surface de 5325m2. C’est d’ailleurs cette année-là que paraitra son livre sur Le trayas et l’Esterel. Il achètera un troisième terrain, le lot 23, le 15 juillet 1913 à Mme Marguerite Françoise Angéline Vincent, 6610 mètres carrés. 3

On trouve trace des séjours de Martel dans l’Esterel pendant presque toutes les années suivantes de 1893 à 1917, Propriétaire de 3 terrains d’une surface totale de 2 hectares, situés pointe Maubois, au cœur de l’Esterel et que la commune appelle alors « le lotissement des terrains du Trayas », il va décider, sentant la fin de sa vie se rapprocher, de réaliser enfin son projet d’installation dans l’Esterel. Jusqu’à présent, peu de maisons sont construites sur cette bande de terre et le seront essentiellement à partir du Trayas, autour de ma cabane et de l’hotel sube car les terrains plus éloignés ne possèdent ni eau, ni électricité ce qui va fortement retarder l’urbanisation. En 1913 son cousin, Gabriel Gaupillat, est au Trayas, il fait construire une villa dont l’architecte est James Warnery. Il envoie à Martel qui est alors à Paris, à son domicile 23 rue d’Aumale,  une carte postale sur laquelle il trace à la plume l’emplacement d’une maison. Il écrit le texte suivant :


Trayas, mercredi 9 avril 1913. Nous avons eu beaucoup plus de pluie que je ne voulais ! Vu la Ste Baume avant. Coulait encore très fort. Villa avance doucement. À quand la tienne sur le rocher au verso ? Temps splendide ce jour. Amitiés G.G.

En 1914, E.A Martel avait pressenti la guerre avec l’Allemagne, il l’évoquait dans plusieurs articles 4

, et lorsqu’elle éclate, fervent patriote, il souhaite se rendre sur le terrain, mais sa santé et son âge, 55 ans, ne lui permettent pas de s’engager. Avec sa femme ils s’investissent comme infirmiers bénévoles dans un centre d’accueil de la Croix Rouge pour soldats blessés à la Gare du Nord. Il poursuivra cette activité jusqu’en 1917. Mais il est fatigué et moralement affecté par tous ces blessés qui arrivent : les gueules cassées. Il reçoit alors un soldat défiguré qu’il ne reconnait pas, c’est son cousin Émile Keller  5 avec qui il entretenait une correspondance abondante, il va rester à son chevet, mais il mourra peu de temps après.

 Affaibli et très éprouvé, sur ordre de son médecin il doit partir se reposer, il passera trois ans dans l’Esterel 6 ,  et c’est à ce moment-là qu’il décide de faire construire sa maison.

Il décide de faire construire une villa en 1917. Arrivé dans le Var, il réside pendant un temps à l’hôtel Windsor à Cannes 7 et le 1er mai 1917 il contresigne les plans de l’architecte cannois Sir James Warnery qui a déjà construit la villa de son cousin Gaupillat, en 1913, villa actuellement protégée ainsi que le parc par la Mairie de Saint-Raphaël 8 (de nombreuses réalisations exceptionnelles reviennent à cet architecte, casino de cannes, Hôtel de ville du Cannet, villas de riches propriétaires sont aussi à l’inventaire des Monuments historiques 9

déclaration de construction du 22 mai 1917
© archives municipales de saint Raphaël (83)


courrier accompagnant la déclaration de construction du 22 mai 1917
© archives municipales de saint Raphaël (83)

Pendant la construction de cette maison lancée le 22 mai 1917, logé entre Cannes, le Trayas et la maison Gaupillat, Martel va indexer l’ensemble des espèces végétales poussant sur cette partie de l’Esterel. C’est d’ailleurs dans les herbiers dont il fera don au Conservatoire Universitaire de Montpellier que l’on retrouve une espèce l’ « Hakea acicularis » 10 prise à la pointe du Maubois en janvier 1917 par E.A Martel ainsi qu’un second spécimen trouvé au « bord de la mer peu avant d’arriver au Trayas de l’Esterel ; G (?) 11 15 au 20 janvier 1923 » 12

Plan réalisé à la main par E A Martel sur des plans originaux de James Warnery
© collection Renouard

Les photos encore en possession de la famille montrent une vie familiale à l’ombre de sa maison, entouré des enfants de ses neveux, on le voit se promener le long de l’eau au pied de la villa, un bonheur qu’il avait imaginé près de 40 ans plus tôt et qui s’est enfin concrétisé. Il passera ici des hivers doux, loin de la froidure et du tumulte parisiens. Les villégiatures, en effet, sont, en 1900, essentiellement des villégiatures d’hiver. C’est seulement vers 1920/1930 que les villégiatures d’été se développeront et surtout après la guerre. Cette maison, qui peut paraitre simple, au premier abord, est pourtant un concentré de l’ingéniosité et du style de James Warnery.

La façade nord ne présente pas de grandes ouvertures afin de préserver la chaleur l’hiver, à l’abri du vent des Alpes qui peut être glacé. Les toits sont à la provençale, recouverts de tuiles demies rondes romanes et soulignés par une génoise. Parfaitement intégrée au relief, cette maison est perchée sur un promontoire avec un soubassement en moellons équarris de pierres de l’Esterel qui occupe la totalité du rez-de-chaussée le cerclant de rouge, l’enduit, fait à l’origine avec de la terre locale lui donne une unité avec le paysage.

D’une riante simplicité, cette villa, dite chalet garage, présente un certain confort avec une cuisine, une citerne, trois petites chambres, une soupente, une buanderie cave et des sanitaires intérieurs. Si elle n’est pas raccordée au réseau électrique, E.A Martel va mobiliser son savoir-faire en matière de ressources naturelles et sa connaissance des sources environnantes pour élaborer deux réservoirs (un sur le terrain et l’autre sous la maison) alimentés pour l’essentiel par des eaux pluviales.

Avec une moyenne de 7 à 800 mm de pluie, les 100m2 de toiture vont ainsi permettre de recueillir au moins 56 m3 d’eau par an, le second réservoir ayant une capacité d’environ 32m3. De plus une source est présente à une centaine de mètres et permet de pallier une éventuelle sécheresse et maintenir un certain confort. Une fois sa maison achevée, il va y passer trois ans et il y séjournera régulièrement jusqu’en 1936. Malheureusement sa santé est défaillante, il meurt en juin 1938.

extrait du
Nouveau traité des eaux souterraines. Paris, 1921, 0. Doin. 838 p., 382 figures page 104

Mais l’histoire de sa maison n’est pas terminée pour autant, sa femme Aline de Launay Martel, hérite de la maison après sa mort, elle y viendra vraisemblablement très peu sans lui, d’autant plus qu’éclate la seconde guerre mondiale et qu’avec elle, ressurgissent les images de la première et la ligne de démarcation ne facilite pas les échanges entre la zone occupée et la zone libre. Elle décide donc de la vendre en 1943 à un certain Ernest Adolph Kaufmann. Depuis les lois antisémites de Vichy, ce dernier doit prouver sa nationalité car son nom à consonance germanique laisse planer des doutes, il doit prouver qu’il n’est pas juif au sens de la loi du 2 juin 1941. 13 Il est finalement reconnu apte à l’achat mais va jouer de malchance.

Quatre mois après son acquisition, la maison est réquisitionnée 14 par l’armée allemande. Elle sera occupée par l’Ost Bat 661, une compagnie composée de volontaires russes et d’Allemands qui y implante des équipements militaires (batteries anti aériennes, postes de surveillance, champs de mines immergées à la pointe Maubois) afin d’assurer la protection de la côte et du viaduc d’Anthéor tout proche et dont le poste de commandement est au Trayas.

cahier des requisitions allemandes
© archives municipales de saint Raphaël (83)

Peu de documents de cette période vont filtrer, l’occupant allemand ayant interdit la zone et toute personne prise en train de prendre des photos aurait été exécutée immédiatement, la zone étant stratégique pour le ravitaillement des troupes, le chemin de fer convoyant l’approvisionnement d’Italie. À la libération, en 1944, Ernest Adolph Kaufmann va solliciter des dommages de guerre 15 car la maison a été endommagée lors d’un bombardement aérien le 14 août 1944, veille du débarquement allié en Provence 16 connu sous le nom d’Opération Anvil Dragoon.

Sans témoin, il est difficile de connaitre l’étendue exacte des dommages, le viaduc a été bombardé à plusieurs reprises par l’aviation et le destroyer U.S. Brooklyn, surnommé «l’ange gardien », a tiré plus de 1500 obus sur les positions allemandes le jour du débarquement. (Il nous a été impossible de retrouver aux archives le dossier de demande des dommages de guerre, les archives n’ayant conservé que des échantillons caractéristiques dont la maison de Martel ne fait hélas pas partie).


plan de 1945 albert Marquisan
© archives municipales de saint Raphaël (83)

plan de 1945 albert Marquisan
© archives municipales de saint Raphaël (83)

Des plans sont alors réalisés par Albert Marquisan qui est l’un des plus célèbres architectes régionaux avec René Darde et aussi l’un des les plus prolifiques de la période allant de 1936 à 1953, avec par exemple la Villa Mauresque ou Gaïla qui est à l’inventaire général du patrimoine culturel région de Provence Alpes Côte-d’Azur. Connu pour œuvrer dans un style régional et provençal, Marquisan conserve la structure de la maison, murs et soubassements en pierre de l’Esterel, les murs en moellons enduits, tandis que les angles du toit sont légèrement modifiés, les tuiles creuses à génoise sont gardées. Bien que les plans ne prévoient qu’une remise en état, il adjoint quelques extensions en périphérie, une galerie ouverte avec des arches, un balcon, un garage et une tour, genre pigeonnier, servant de réservoir d’eau pour la mise en pression de l’eau pompée en dessous dans une réserve de 47m3. Mais les dommages de guerre tardent et en 1951 17, n’ayant toujours rien touché, Kaufmann va finir par mettre en vente la maison.

C’est le nouvel acquéreur, M. Michel Lambert, qui en octobre 1957, obtiendra les dommages de guerre mentionnés dans l’acte de vente. Toutefois, la somme n’ayant pas été réévaluée, avec l’inflation galopante, plus de 928% (chiffres INSEE entre 1944 et 1957) 18, elle représente 10 fois moins que ce qui est nécessaire pour les travaux tels que prévus par Marquisan en 1945.


plan de 1950 albert Marquisan
© archives municipales de saint Raphaël (83)

plan de 1950 albert Marquisan
© archives municipales de saint Raphaël (83)

Cette maison va donc être réhabilitée et transformée en 1957 sur de nouveaux plans toujours faits par Albert Marquisan. Le toit est surélevé, il devient symétrique, un avant corps est ajouté à la façade principale et couvert d’un balcon avec claustra en tuiles qui fait désormais le tour de la moitié de la maison. Le terrain est en partie clôturé, il est aussi rectifié en espaliers avec la construction de deux murets en porphyre rouge créant ainsi deux terrasses et rendant praticable une partie du terrain trop pentue jusqu’alors inutilisable. Le gout pour une expression épurée l’emporte sur le décoratif et l’architecture fait là-encore corps avec le site. Cette propriété sera conservée par la famille Lambert jusqu’à sa vente en 1981.

C’est à cette date qu’elle est rachetée par une société de « vendeur de biens » la S***, qui la revend en 1982 à la S*** qui la gardera jusqu’en 1985, pour la revendre à un Suisse Steve *******, administrateur de biens. À partir de ce moment-là les choses vont quelque peu se gâter. En effet, cet homme d’affaires suisse qui rencontre de graves problèmes financiers, laisse la maison sans surveillance.

Elle subit alors des effractions multiples, des vols (portail, clôture) et dégradations, puis un pillage en règle pour finir en squat. La mairie sollicite le propriétaire à plusieurs reprises pour qu’il remette la maison en état 19, mais il n’y aura pas de suite. Et pour cause, l’homme est très occupé en 1994, à la suite de 22 plaintes, la justice suisse avait lancé un mandat d’arrêt international à son encontre. Poursuivi par la justice pour escroquerie de type pyramide de Ponzi, ce personnage, laisse avec sa société N****, une ardoise de 660 millions de francs. Inculpé en mars 1994 d’escroquerie, de gestion déloyale, de faux dans les titres et d’abus de confiance, ce personnage flamboyant aura été au centre d’un scandale financier de la place genevoise 20.

Arrêté à l’hôtel Bristol de Paris et extradé vers la Suisse en juin 1994, il fera alors 1 an de prison en préventive avant d’être libéré jusqu’à ce qu’en 2001, un procès le condamne définitivement à 5 ans de prison 21. Lié aussi au scandale ELF et ayant arnaqué de nombreux clients célèbres ou politiques, l’affaire restera assez confidentielle, les victimes ne souhaitant pas déposer plainte.

Dans le même temps, en 1996, la bâtisse va être utilisée pour un tournage par la société Colony pictures ltd et les deux façades visibles sur les plans des caméras ainsi que le rez-de-chaussée sont en partie rénovés et le terrain, aménagé avec une piscine. Le film qui va s’y tourner est un film d’action avec Jean-Claude Van Damme intitulé « double team ».

©sony pictures 1996 « double team » realisé par Tsui Hark
©sony pictures 1996 « double team » realisé par Tsui Hark
©sony pictures 1996 « double team » realisé par Tsui Hark
©sony pictures 1996 « double team » realisé par Tsui Hark
©sony pictures 1996 « double team » realisé par Tsui Hark
©sony pictures 1996 « double team » realisé par Tsui Hark

Le scénario prévoit que le toit soit pulvérisé par une explosion de la maison qui doit se transformer en boule de feu. On retrouve d’ailleurs encore aujourd’hui, des tuiles à plusieurs centaines de mètres ainsi que des traces de l’incendie qui a suivi et qui a brûlé les fausses poutres servant de décoration (le plancher étant en béton) et noirci l’intérieur.

Ce bien, qui est pourtant déjà gelé par une banque belge, car donné en garantie hypothécaire, est détruit pendant le tournage. Il sera par la suite vendu aux enchères par le tribunal de Draguignan pour le compte de la banque belge. C’est à cette occasion que la société «Les T********» en fait l’acquisition lors d’une vente à la bougie en 1997. Il s’agit là encore d’un vendeur de biens qui pensait faire une opération financière intéressante.

En effet, trois mois après cet achat il trouve acquéreur pour trois fois le prix initial. Il s’en suit alors une préemption de la mairie sans doute pour lutter contre ce genre de spéculation d’autant que plus personne ne connait la vraie histoire de la maison, ni la mairie, ni le parc naturel de l’Esterel, ni les propriétaires… Différents procès sont intentés, la vente sera alors annulée pour éviter la préemption. Les gérants demandent alors l’autorisation de la remettre en état. La mairie, après un premier contact positif avec le maire, refuse finalement cette autorisation.

Il s’en suivra une série de procès, d’abord au tribunal administratif de Nice en décembre 2003. En première instance le promoteur remporte son procès, la mairie fait appel à la cour administrative d’appel de Marseille, il gagne une deuxième fois en octobre 2007. Enfin le Conseil d’État, le déboute en novembre 2013 sur des éléments incomplets voire inexacts mais à ce moment-là, personne n’avait réellement étudié le cas de cette maison (histoire, patrimoine, intérêt culturel, réalité des faits avancés et preuves contradictoires, documents photographiques, dates, autorisation du propriétaire…).

Depuis nous avons formé un groupe de passionnés d’histoire et de patrimoine (enseignants universitaires journalistes,…) et avons repris à notre compte ce projet dans le seul but de le protéger.


  1. Jean Walbury de Bray, Photographe à Nice de la fin des années 1860 à 1883 env., puis à Cannes jusqu’au début des années 1890. Dans l’ensemble des documents administratifs nous trouvons Valbury de Bray, mais il existe plusieurs orthographes Walbury, Walburg, ou W de Bray – http://data.bnf.fr/14977442/jean_walburg_de_bray/.
  2. Abel Ballif, Un parc national : la route du Touring club, Revue mensuelle du Touring de France 1894, p.151.
  3. Registre de conservation des hypothèques, Fréjus, 5 mai 1943, vol 1997, N°44,290, 291.
  4. Les appétits allemands : Conférences organisées par la Société de géographie … / préf. de M. Paul Deschanel. Les rêves d’hégémonie mondiale [Texte imprimé] / par R. Henry, E.A. Martel, baron Hulot… [et al.]. – 2e série
  5. Émile Keller est le fils d’un cousin d’E.A Martel qu’il chérissait beaucoup. La plume et les gouffres, La correspondance d’Édouard-Alfred Martel de 1868 à 1936, Ouvrage présenté par Daniel André, Sœur Marie Casteret, Pierre Carlier, Alain Gautier, Gérard Kalliatakis, Claire et Louis Renouard. Lozère année Martel 1997, Association Édouard-Alfred Martel, Meyrues, 1997, p.588.
  6. Norbert Casteret, Édouard-Alfred Martel Explorateur du monde souterrain, La table ronde, Paris, 2014, p.126- La plume et les gouffres, La correspondance d’Édouard-Alfred Martel de 1868 à 1936, Ouvrage présenté par Daniel André, Sœur Marie Casteret, Pierre Carlier, Alain Gautier, Gérard Kalliatakis, Claire et Louis Renouard. Lozère année Martel 1997, Association Édouard-Alfred Martel, Meyrues, 1997, p.588.
  7. La plume et les gouffres, La correspondance d’Édouard-Alfred Martel de 1868 à 1936, Ouvrage présenté par Daniel André, Sœur Marie Casteret, Pierre Carlier, Alain Gautier, Gérard Kalliatakis, Claire et Louis Renouard. Lozère, année Martel 1997, Association Édouard-Alfred Martel, Meyrues, 1997, p.588.
  8. PLU de St Raphaël -LISTE DES ELEMENTS ARCHITECTURAUX ET PAYSAGERS, (PATRIMOINE A PRESERVER) RN 98 au sud de la Gare du Trayas -Ma Cabane- Villa + parc
  9. Notice Personne Sir James Warnery http://archivescannes.ville-cannes.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/06_07/421/ILUMP7712).
  10. https://www.tela-botanica.org/wp-content/uploads/2017/11/hakea.pdf
  11. Le G majuscule est sans aucun doute Gaupillat puisque cet anonymat est très courant chez lui, les plans de sa maison aux archives municipales de Saint-Raphaël sont aussi au nom de M. G.
  12. Peter A. Schäfer, Conservateur des herbiers Institut de botanique, Les herbiers à l’Institut de Botanique, Université de Montpellier II, 2005.
  13. Vente entre Mme Martel et Ernest Kaufmann du 5/05/1943. Archives du département du Var, volume 1997, acte 44.
  14. Archives Mairie de St Raphael, 3H18, notification de l’occupation par l’armée allemande à partir du 29 juillet 43.
  15. Dossier de demande de dommages de guerre N° Y.U.20.878.Z
  16. Vente Kaufmann/Lambert, Hypothèques de Draguignan, Volume 2324, article 53, transcrit le 19/01/1951.
  17. Ibid.
  18. https://www.insee.fr/fr/information/2417794
  19. Nice-Matin du 7 octobre 1996.
  20. Le Point du 25 février 2000
  21. Razzia sur la Riviera : enquête sur les requins de la Côte d’Azur[Paris] : Fayard, [2015]